Colloques & Congrès

Seizième COLLOQUE DE LA STFPIF

20 et 21 janvier 2018
Espace Conférence – hopital des Diaconesses
12 – 18 rue du Sergent Bauchat 75012 Paris

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Les destins du couple dans la famille
Contrats, pactes, ruptures

La fin du XXe siècle a bousculé les liens de couple et de famille, jadis indissociables. Ces deux entités connaissent des mutations, des temporalités, des destins voués à se croiser, à se conjuguer, à se co-étayer ou à se déconstruire. Dans le tourbillon de la modernité, le désir de faire lien avec un autre reste un attracteur puissant et celui de se prolonger dans la chaine humaine reste solide aussi. Quête, conquête, confirmation narcissique, l’intimité du couple demeure « un chaudron de plaisir » pour évoluer individuellement et ensemble, ou encore pour faire famille.

Le couple et la famille s’inscrivent dans une histoire faite de récits vivants, porteurs de créativité, mais aussi de souffrances qui affectent les nouvelles alliances et leur devenir.

La scène du couple et celle de la famille offrent aux « sujets singuliers/pluriels », un nouvel appui pour se dégager de liens hérités parfois aliénants.

« On a oublié de faire couple » constatent nombre de parents englués dans leur parentalité ; « On a oublié les enfants » réalisent ceux qui ont privilégié leurs appétits conjugaux. Tout l’art de faire couple dans la famille s’est abîmé et le désir de chacun s’est perdu. Dans les familles et peut-être plus particulièrement dans celles dites recomposées, le sexuel et la sexualité des conjoints peuvent servir d’étayage à la dynamique consciente et inconsciente de chacun des membres, parfois au contraire représenter une menace ou une provocation.

Aujourd’hui, les modèles de couple se diversifient et les divorces hâtifs ou très tardifs sont de plus en plus nombreux. Quels enseignements sur la mise en œuvre des alliances, les accommodements et les ruptures ? Qu’en est-il dans les autres sociétés ? Les nouvelles unions révélant l’évolution vers l’épanouissement individuel et les avancées biotechnologiques modifient l’accès à la parentalité.

Ces transformations influent sur les émotions, les représentations et les fantasmes de tout un chacun et plus précisément sur les professionnels. Quelles répercussions sur les pratiques cliniques ?

Que nous apprennent les nouvelles formes d’alliance sur le couple et la famille ? S’agit-il d’un bouleversement social qui agence différemment les instances constitutives de la société et donc hiérarchise autrement notre travail ? Thérapie de couple ou thérapie familiale, quel modèle privilégier ? Et en thérapie familiale, peut-on envisager des aménagements pour tenir compte du couple en souffrance ?